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Poème Avril 2001

La littérature est une pensée

Couchée sur une feuille de papier

Nous appelant à nous interroger,

Voire débattre sur un sujet.

Quelque part nous évader…

Pour enfin peut-être rencontrer

Celui ou celle qui nous aura fait rêver

Poème Mai 2001

Pffff, hummm

Une goutte de rosée sur le nez

de la pâquerette a froisé d'un baiser

humide sa douce collerette.

Imprégnée d'amour elle ouvre son coeur

et déploie ses pétales, s'offrant ainsi

aux premiers rayons de soleil.

Petite tache blanche au coeur jaune

dans le pré vert, elle a trouvé sa place

avec ses sœurs, créant un magnifique tapis blanc.

Elle est la couronne de mariée des jeunes serments

qui au travers de sa robe

lui confieront les "je t'aime, un peu, beaucoup"

pour un instant d'émoi ou les amoureux

lui demanderont de dévoiler leurs secrets

Poème Juin 2001

LE SOUFFLE

Comme passe le vent passe le temps,
Au chemin de vie nous menant
Vers l'infini.
C'est alors l'heure du souvenir
Que l'on revit dans un soupir...

Passé et présent se confondent
Et avec demain se fondent.
Dans l'espérance d'un regret
Que l'on voudrait tant rattraper.

Alors la feuille d'automne
Achève de nos vies le tome
Et doucement dans un souffle
Nous emmène, là, ou le temps s'arrête
Pour devenir douce éternité

Poème Juillet 2001

Le mot de l'Ecrit


Comment aller dans ce monde sans un ami,

Fait de contes,

De romans et de poésies,

Afin de nous porter,

Nous guider, nous instruire,

Compagnon d'un jour ou confident pour la vie…

Habitants du Monde vous l'avez tous compris,

C'est le Livre que l'on Honore aujourd'hui,

Qui page après page à vous se confie,

Et vous dit pour l'aimer tout simplement,

Merci

Poème Août 2001

UN SOURIRE POUR ESPERER

Il y a des instants dans la vie
Où, hélas tout nous semble gris...
Et pourtant ! Il suffit d'un sourire
Pour de nouveau être surpris...

Surpris dans ce monde espéré
Alors qu'il est si tourmenté
Et par les hommes si malmené
Au point d'être désespéré...

Désespéré de les réveiller
De ce cahot d'énormités,
Dans lequel ils se sont immergés
Pour gouverner et oublier...

Oublier ce qu'est l'humanité,
Pensées d'amour et de beauté,
Où la vie doit être respectée
Et toutes valeurs retrouvées...

Retrouvée, oui, son identité,
Pour ne plus détruire mais construire
Et porteur de belles pensées
Que chacun pourra, enfin instruire

Poème Septembre 2001

Rêve

Une nuit où mes yeux fermés au jour se sont ouverts sur le monde des étoiles…, j'ai fait un rêve étrange où des hommes ailés m'emportaient et me faisaient découvrir un monde de lumière, où le souffle et la musique qui l'habitaient n'étaient qu'Amour. Ces êtres si lumineux et aux visages si doux m'invitèrent à m'asseoir sur un nuage d'une blancheur particulière. D'un geste, ils ouvrirent la nuit et m'apparut la terre dans un halo bleuté extraordinaire… Et, d'une voix lointaine, comme trouvant sa naissance aux porte de l'infini, ils dirent ensemble : -Regarde comme le monde que l'on vous a confié est beau, dommage !!! Ils s'arrêtèrent sur ce mot. Interpellé par cette phrase inachevée, d'une voix que je ne reconnaissais pas comme mienne, j'interrogeai : -Pourquoi dommage? ¨Parce que dans ce monde de grands idéaux, où tout vous semble si beau, règne hélas un terrible fléau. C'est la pire des misères, si subtile ! que, sans bruit, elle se glisse dans vos vies, vous rendant aveugles et prenant vos esprits. C'est l'indifférence, où chacun ne voit que soi, sourd à ce qui se passe même chez soi, et passe devant le mendiant de vie sans le voir… Malheureux celui qui est victime de l'indifférence, celui que l'on n'entend pas et vit cette souffrance. Pauvre, parmi les pauvres, il perd son espérance… Le silence s'est installé et je me sens triste. Il me semble que la terre est devenue terne et murmure : -C'est terrible ! Alors une toute petite voix venant de je ne sais où répond à mon cœur attristé : -Oui l'indifférence est une arme meurtrière et dont chacun doit se méfier, car il est vite fait de l'inviter chez soi, même si la bonté habite son être. Les hommes ailés faits de lumière, tout comme moi ont écouté ce message et je crie comme on appelle au secours : -Mais que faire ? Comment lutter contre elle ? La petite voix de nouveau se fait entendre : -Chemin difficile…votre monde fait tout pour vous emprisonner dans la course du temps, au point de ne plus avoir le temps pour voir et entendre. Prenez donc une pause auprès du maître du temps. Ouvrez vos yeux et votre cœur, et, l'indifférence ne pourra chez vous faire sa demeure… Mais pour cela il vous faut être dans l'amour. L'Amour, mot si doux dans cette dimension. Mais soudain, il me semble tomber du ciel, si vite, les étoiles s'enfuient, les hommes ailés disparaissent…je suis secoué, on m'appelle. Mes yeux s'ouvrent… C'est mon épouse qui me réveille… J'avais donc rêvé ; et je la regarde, peut-être comme jamais, réalisant que dans le quotidien je l'avais peut-être entourée d'indifférence…

Poème Octobre 2001

Quand comprendrons nous que pour nous, nés de l'amour.

L'interrogation sur l'infini sans cesse renouvelée est une hérésie.

Content-on nous de toutes ces gouttes de connaissance reçues chaque jour…

En posséder toutes les clés serait fini de tout ce qui fait le charme de la vie ;

Car amour et infini sont une seule source.

Irradiant de lumière et projetant l'âme de tous

Poème Novembre 2001

DANS LE SILENCE, REFLEXION...

Si l'homme avait conscience
De la beauté de sa naissance,
Il n'oserait un seul instant
Prendre le risque de tout gâcher,
De tout ternir pour une illusion d'existence...
Qui ne saurait être présente
Sans ce point...
Tout là-bas dans l'infini,
Qui veille et attend,
Qu'on lève les yeux vers lui...

L'homme est-il à même de dire d'où il vient ?
Où il va ?...
Dans le doute,
Ne lui serait-il pas plus sage de prendre une autre route
Où le verbe aimer Est conjugué à tous les temps ?

Est-il logique de vouloir gouverner
Le monde,
Alors que l'on ne peut ordonner
A notre corps
De fonctionner
Selon notre bon plaisir ?

Pourquoi faut-il que les hommes
Se prennent pour Dieu
En bafouant,
Détruisant
La vie qui ne saurait leur appartenir ?

Poème Décembre 2001

NOEL 2001

Dans la nuit des hommes,
Il y a fort longtemps,
Une étoile filante traversa
Leur univers.

Messagère d'amour et de lumière,
Elle apporta au monde un fils
Divin,
Pour une nouvelle ère.

Le temps s'est écoulé
Mais personne n'a oublié
Son message d'espérance de charité
Et d'éternité.

Aujourd'hui plus qu'hier,
Dans le coeur des hommes,
Il se doit d'exister,
Pour les aider à se retrouver, à s'aimer...

Alors faisons tomber toutes nos barrières,
Afin de l'inviter en notre demeure
Et chaque jour par sa présence,
Devenir meilleur

Josiane MARTINI