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Poème Janvier 2006

Un petit mot:

Les émotions,
Celles de la vie,
Richesses de l'homme,
Sans elles nous serions un coeur sans écho,
Ne sachant comprendre, partager, aimer.
Aussi, ensemble, découvrons
Quelles sont-elles ?
Quel est leur rôle sur le parcours de nos vies ?
Comment les aborder, les digérer, les transcender,
Afin qu'elles soient potier de notre être
Et non bulldozer de nos corps.

Poème Février 2006

Le givre de février

Doucement, sans bruit,
Dans le silence du matin,
Le signe de l’hiver
A fait son chemin
Ornant de guirlandes magiques,
D’une finesse féérique
La nature toute entière
D’une robe de Lumière.
Perles de cristal, fils d’argent
Tapisseries et broderies d’un moment
Où le Créateur se fait maître d’œuvre
Pour combler nos yeux, notre cœur,
Nous laissant ainsi un instant
Ebahis comme des enfants
Où l’on ne peut qu’admirer
Ce qui pourrait être un conte de fée
Nous permettant de nous extasier
Devant une telle beauté,
Nous portant à rêver
Devant la nature ainsi parée

Poème Mars 2006

Le retrait de l’hiver

Les derniers jours de l’hiver
Secouent doucement leur voilette
Parsemant sur notre belle terre
De minuscules cristaux de lumière.

Derniers flocons de neige parés de soleil
Tombant sans bruit du ciel
Lutte des éléments où le printemps veille
Auprès de l’hiver qui se meurt au temps toujours pareil

Ne cessant de recommencer à l’infini
La ronde des saisons comme aujourd’hui
Où rien ma foi ne se finit
Mais se retire juste pour une nuit.

Une nuit dans le temps qui passe
Où rien de rien ne trépasse
Car quoi que l’on fasse
La vie laisse à jamais sa trace

Poème Avril 2006

De quel printemps parle-t-on ?

Voici qu’arrive le printemps
Et, pour l’homme, il est enfin temps

De secouer la torpeur de l’hiver
Qui depuis des mois dans sa maison de terre,

Afin de s’ouvrir de nouveau à la vie,
D’oser retrouver son sourire

Car les vilains jours sont enfin finis…
Vilains, jours, hiver, qu’est-ce qui est dit !

Ferait-on tout simplement allusion
Aux traces violentes de la passion

Faisant passer l’homme de hiver au printemps
Et du printemps vers l’hiver au cœur de notre temps

Celui qui ici-bas nous est accordé
Où l’enfant en nous ne cesse d’exister.

Poème Mai 2006

Le vent de Mai

Dans ce joli mois de Mai
Le vent s’est mis à souffler
Les pistils il a arraché
Afin les fleurs marier
Fécondant les arbres fruitiers
C’est alors qu’à nos pieds émerveillés
Un tapis de mille couleurs est créé
Où tous les pétales se sont mélangés
Promesse de la vie renouvelée
Au travers du vent du mois de Mai.

Poème Juin 2006

Rayon de Lumière

Doucement, sans un bruit
Mon regard se perdit
Dans ce mystérieux infini.
Mais hélas aujourd’hui,
Il était chargé de nuages gris,
Et triste me voici…
Mais soudain le ciel me surprit
Chassant les ombres de ma nuit
D’un rayon de lumière dans ma vie.
C’est alors que je compris
Combien Dieu est un ami
Si présent dans les méandres de nos vies

Poème Juillet 2006

Soleil de juillet

Le soleil s’est levé
Pour de ses rayons nous réchauffer
En ce joli mois de juillet
C’est l’instant des vacances
Quelque part de l’errance
Et de douces espérances.
Le temps du repos mérité
De pouvoir se promener
Et celui d’enfin rêver…
A un monde qui saurait s’aimer
Ne pas juger et se pardonner
Afin de sauver l’Humanité

Poème Août 2006

Le monde du souvenir

Ne craignez pas le monde du souvenir
Qui est souvent un bâtisseur d’avenir
Fondation d’un temps que l’on croit révolu
C’est sur lui que naît ce que l’on croit perdu.

Poème Septembre 2006

Le temps écoulé

Dans le kiosque abandonné
Dans le jardin oublié
Le vieil homme s’est installé
Le regard désemparé,
Animé de mille secrets
Il s’enfuit vers le passé.

Et j’ai soudain envie de l’aimer,
De lui dire qu’il n’ait aucun regret
Car bien que les temps ont changé
L’homme reste toujours désarmé
Devant les années qui ne font que passer
Mais à qui cela est accordé
Que les regrets lui soient effacés
Pour laisser la place au bonheur d’encore exister.

Poème Octobre 2006

Le temps des années

Pourquoi avoir si peur de vieillir
Ces années passées sont richesses de vie,
Qu’ au-delà de notre corps fatigué
Peut en ce monde servir, éduquer.
Car le temps qui s’est écoulé
Est un trésor qui nous a été donné
Où s’est inscrite au cours des jours et des nuits
Toute l’histoire de notre ligne de vie.
Bâtisseur alors vous êtes
Bâtisseur vous resterez
Si vous acceptez
Toutes ces années passées

Poème Novembre 2006

sans titre

La vie ne se meurt
Mais s’enfuit de sa demeure
Pour rejoindre le vrai bonheur
Dans le ciel auprès de ses soeurs

Poème Décembre 2006

Il y a longtemps
Il y a 2000 ans

Un enfant au cœur de la nuit
Dans une étable est venu de l’infini
Porteur de paix et d’amour
Nous le fêtons toujours
Car dans notre monde d’errance
Il reste la seule espérance
Pour que tous les enfants puissent être aimés
Et dans un monde tourmenté être protégés.
Que ce Noël puisse nous rassembler
Quelle que soit notre race, notre religion, notre nationalité.

 

Josiane MARTINI