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Poème Septembre 2004

La course du temps

Depuis le crépuscule de l’été, l’Automne, sans bruit arrive,

déployant autour de lui sa robe aux couleurs chatoyantes.

Peintre discret, il pare de quelques notes de roux, de jaune,

de brun, de rouge flamboyant le bout des feuilles des arbres

les préparant ainsi à se dénuder lorsqu’il laissera le pas à

Messire l’Hiver.

La nature a compris qu’approche la fin des folles soirées et,

dans un soupir, chacun fait réserve de provisions

ou de rêves

pour le sommeil d’un instant

régi dans l’immuable course du temps