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Poème Septembre 2006

Le temps écoulé

Dans le kiosque abandonné
Dans le jardin oublié
Le vieil homme s’est installé
Le regard désemparé,
Animé de mille secrets
Il s’enfuit vers le passé.

Et j’ai soudain envie de l’aimer,
De lui dire qu’il n’ait aucun regret
Car bien que les temps ont changé
L’homme reste toujours désarmé
Devant les années qui ne font que passer
Mais à qui cela est accordé
Que les regrets lui soient effacés
Pour laisser la place au bonheur d’encore exister.