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Poème septembre 2015

 

L’école de la Vie

 

Me promenant dans la belle forêt des bois

de notre ville, je réalisais avec tristesse que,

sous prétexte d’un circuit de santé, les hommes

n’étaient plus à l’écoute.

Ils couraient parfois même avec des écouteurs ou,

si essoufflés, qu’ils en étaient incapables de dire bonjour…

Ils ont oublié qu’ils étaient les invités des hôtes des bois.

Ne savent-ils pas que des yeux silencieux, tapis

de-ci, de-là les observent ? qu’une multitude de vies,

du seuil des arbres à leur sommet courent, circulent.

Hélas, prisonniers d’eux-mêmes, ils ne savent plus

regarder autour d’eux et prendre le temps

de s’émerveiller, de s’arrêter dans leur course

pour regarder, écouter, sentir les odeurs de la forêt

et suivre un rayon de soleil jouant avec les feuilles

des arbres pour un instant, nous faire rêver.

C’est cela l’essentiel : observer, écouter, s’imprégner,

éléments importants de toute école de la Vie.

 

Josiane Martini